- La version orale du discours fait foi –

Lancement de la campagne UDC en Suisse romande à Château d’Oex (VD)

Bienvenue en Terres vaudoises

par Jean-Claude-Mermoud, conseiller d’Etat, Eclagnens (VD)
 

Mesdames, Messieurs,

Permettez-moi tout d’abord en tant que membre du Conseil d’Etat de vous souhaiter la bienvenue en terres vaudoises au nom des autorités cantonales.

Permettez-moi ensuite en tant que candidat de notre parti au Conseil des Etats de me réjouir de ce grand rassemblement romand ici à Château-d'Oex. Comme vous le savez sans doute, en ces lieux se tient un Festival international de ballons ; on peut dire ainsi que l'UDC se met au vert tout en prenant de la hauteur…

De plus, autre clin d’œil symbolique à la tradition, nous nous réunissons pour partager une fondue géante, au moment de lancer notre campagne des élections fédérales qui définiront la composition des autorités de ce magnifique pays que nous chérissons, pour sa neutralité et son indépendance. Tout naturellement – et sans être politiquement incorrect – un tel événement n’aurait pu se faire devant des sushis, des hamburgers ou du couscous. Nous apprécions de manifester un certain attachement à nos valeurs et c’est très bien ainsi.

Ce rassemblement est aussi l’occasion pour nous autres Romands de montrer notre motivation et notre sensibilité à soutenir le développement de l'UDC en Suisse Occidentale. Ce faisant, nous désirons équilibrer encore davantage notre parti sur la scène nationale et renforcer notre légitimité à revendiquer un deuxième siège au Conseil fédéral. Pourquoi pas romand ?

Cette réunion est également le lieu idéal pour rappeler certains thèmes importants que défend l'UDC :

 • la rigueur financière des pouvoirs publics,
 • la sécurité de notre population, mais aussi celle que nous voulons à la frontière,
 • une migration choisie et une certaine culture du « travail bien fait » : tip-top !!
 • enfin, la non-adhésion à l'Union Européenne,

pour n’en citer que quelques-uns.

A l'heure où nous nous réunissons, notre Pays, notre économie, nos concitoyennes et concitoyens doivent subir les conséquences du manque de rigueur de l'Union Européenne!

Pendant des années, on nous a parlé de manière grandiloquente des critères de convergence de Maastricht qui devaient assurer la solidité de l'ensemble. Ces gouvernants – de gauche pour la plupart – ont ainsi dépensé l'argent public sans compter, allant même jusqu'à octroyer des primes pour encourager leurs citoyens à changer de voiture, ceci avec de l'argent qu'ils n'avaient pas. Aujourd'hui, la dette des Etats européens est préoccupante – c’est un euphémisme – et les ventes de voitures chutent tandis que la consommation des ménages manque de confiance ou plus simplement de pouvoir d’achat.

Tout se passe comme si, dans ces pays, le fait de se maintenir au pouvoir pour une majorité et les enjeux électoraux empêchait de gouverner sur le long terme. Ce système d’alternance qui ne fonctionne déjà pas pour les Etats nationaux européens place la construction d’une réelle gouvernance européenne dans les limbes. Notre système démocratique est beaucoup plus cohérent et a fait ses preuves.

Certes, il paraît intéressant de réfléchir à notre fédéralisme et à l’évolution que nous pourrions lui donner. Je suis toutefois convaincu que notre stabilité et notre recherche du consensus sont les plus grandes forces du système helvétique.

Soyons forts, mais pas hégémoniques ; ayons le poids de peser sur les décisions politiques qui nous tiennent à cœur, mais écoutons néanmoins nos adversaires. A mon sens, il ne sert à rien de pousser un parti dans l’opposition ; tout l’ensemble n’en deviendrait pas meilleur, c’est certain !

Je vous remercie de votre attention.