Réunis dans la petite église, la famille, les amis sont encore sous le choc. Le
départ de Jean-Pierre Freymond survenu le 30 novembre à l’âge de 63 ans, laisse un
vide immense. Meurtris par l’absence si brusque mais aussi entourés d’Espérance,
parce que Jean-Pierre croyait en la vie. Parce qu’il était cet être exceptionnel qui
a semé l’amour et le bonheur.
40 ans de mariage avec sa chère Francine. Un mariage heureux qui verra naître deux
filles, Nathalie et Florence. Jean-Pierre rencontre sa future femme alors qu’ils
n’ont que 16 et 18 ans. Un premier regard pour lui et sa destinée est toute tracée.
« Elle sera ma femme » disait-il. Sa vie professionnelle se déroule entre Landi
Moudon, La SAM, Grange-Verney, la représentation de produits agricoles, la Landi
Echallens de 1978 à 1985 puis finalement il y reviendra jusqu’au moment de la
retraite. Membre de la commission scolaire des Etablissements scolaires du Plateau
du Jorat, boursier communal de Neyruz durant 12 ans. Il faisait aussi partie des «
Fines lattes » et du Passeport Vacances (comité à Moudon). Jean-Pierre Freymond
nourrissait une passion pour le théâtre et pour l’Histoire. La compagnie des
Etiairuz se souvient de cet acteur toujours de bonne humeur. Il se réjouissait de
partager cette période de la retraite avec sa chère Francine et ses petits-enfants.
Une famille qu’il chérissait plus que tout. Bon vivant, généreux, grand-papa gâteau
Jean-Pierre aimait plaisanter partager en famille les Petits bonheurs de
l’existence. Tout heureux il est parti avec en son cœur l’immense amour des siens.
Pour évoquer la richesse de sa personnalité ses deux filles Nathalie et Florence
témoignent avec un texte d’Eileen Cicole : « Vous pouvez verser des larmes parce
qu’il s’en est allé ou vous pouvez sourire parce qu’il a vécu. Vous pouvez fermer
vos yeux et prier qu’il revienne, ou vous pouvez ouvrir vos yeux et voir tout ce
qu’il nous a laissé. Votre cœur peut être vide parce que ne pouvez le voir, ou il
peut être plein de l’amour que vous avez partagé… vous pouvez aussi faire ce qu’il
aurait voulu : sourire, ouvrir les yeux, aimer et continuer à vivre et à aimer ».
Dans son dernier adieu à Jean-Pierre Freymond, le pasteur Pierre-André Schütz
s’inspire de Mort Shuman : un été de porcelaine d’après Yves Duteil « Il me restera
au long des jours, en souvenir de ton amour que cette fleur qui s’épanouit sur le
silence… Ton absence ».
A sa femme Francine, ses filles Nathalie et Florence, ses petits-enfants Roxanne,
Kiara, Valentin, Auriane et Axelle, ses parents Willy et Josette, son frère et sa
sœur ainsi qu’à toute sa famille et tous ceux qui l’ai aimé nous adressons nos
sincères condoléances.
Dany Schaer
Mars 2019
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