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Hommage à Rémy Freymond

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Un sourire que l’on n’oubliera pas. Entre fleurs et larmes il repose au cœur de l’église entouré de tous ceux qui l’ont aimé. Dans le silence chacun se souvient de ces paroles "Vous qui m’avez aimé, ne pleurez pas, mais contemplez la nature, le soleil, les arbres, les montagnes, les rivières et les jardins ; ainsi je serai toujours avec vous".

Dans son culte d’adieu, le pasteur Sylvain Stauffer parle de cet homme qui a choisi de s’en aller le 2 avril dans sa 83e année. Calme, sensible, aimant, réservé, Rémy Freymond est parti brutalement, il laisse sa femme, ses enfants, petits-enfants, sa famille face à un vide vertigineux. La question qui se pose ? L’AVC, le retrait de permis et une part de mystère. La tristesse, l’incompréhension, l’impuissance, la culpabilité s’installent mais aussi la reconnaissance pour les souvenirs laissés dans les cœurs. Tous ces sentiments ont leur place. Partager le fardeau de l’incompréhensible c’est aussi une lumière vers un nouveau départ.

Né le 3 juin 1936, ainé de 4 frères et sœurs, Rémy Freymond aimait son village et sa campagne. Il aidait à la ferme avec son père. Il suit son parcours scolaire à St-Cierges avant de rejoindre l’Ecole d’agriculture. Après l’école de recrue à Bière, il reste en lien avec l’Amicale des Artilleurs. Homme de société il faisait partie de la Sté de Jeunesse, de la fanfare du village, la FSG St-Cierges. Puis il s’investit dans le cadre de la commune. Il sera municipal puis syndic.

Rémy rencontre Marlyse en 1958, ils se marient en mars 1959. Trois enfants naissent de leur union Patrick en 1964, Marc en 1966 et Sylvie en 1968. Sa famille il la chérit. Balades dans les bois, dans le jura et dans les Préalpes, les souvenirs sont nombreux pour ses petits-enfants Robin, Monica et Nina qui chérissent ce grand-papa disponible et aimant, jovial. Homme de la terre il travaille ensuite avec son fils Patrick puis le temps venu il lâche petit à petit mais reste un appui inconditionnel.

En octobre 2018, la cassure, un AVC dont il se remet avec volonté et persévérance. Il marche tous les jours et récupère bien. Avec l’annonce du retrait de son permis de conduire son autonomie disparait. Il aimait faire ses petits achats, sa réserve de chocolat, la pharmacie, l’épicerie, le café avec ses amis. Ces petits trajets avaient le goût d’indépendance. D’un seul coup son univers s’est écroulé et le sentiment de n’être plus rien s’est installé. Il a laissé un écrit « Merci pour tout ! ».

L’amour inconditionnel témoigné par ses petits-enfants est poignant. Robin aimait travailler à la ferme avec son grand-père, Monica aimait l’accompagner à la traite et donner à manger aux petits veaux. Nina se souvient de séjours chez ce grand-papa qui lui a beaucoup appris. Ils diront de lui : « C’était un homme aimant, heureux, honnête et courageux. Tu n’es pas là mais tu es partout où nous sommes ».

Le Journal de Moudon présente ses sincères condoléances à sa femme, Marlyse, ses enfants Patrick, Marc et Sylvie, ses petits-enfants Robin, Monica et Nina, sa sœur Lisette, son frère Philippe ainsi qu’à tous les membres de sa famille et à tous ceux qui ont aimé Rémy Freymond.

Dany Schaer
 

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Dany Schaer - Journaliste-photographe - Tous droits réservés ©2010-2024

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