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Saint-Cierges

Les Adieux à Zozo

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« Nous partageons la même douleur et nous nous serrons les coudes pour nos défunts respectifs. Nous sommes dévastés par une souffrance commune ». Telles ont été les paroles de Jean-François Brun, papa de Karine Rausis-Brun, prononcées lors de la cérémonie pour Sébastien Freymond dit Zozo, samedi 16 janvier en l’église de Saint-Cierges. Deux papas dans la douleur qui ont le même prénom, Jean-François Brun et Jean-François Freymond. Deux familles dont la grandeur d’âme permet d’entrer dans le deuil le cœur en paix. Elles déposent le fardeau trop lourd des questions pour s’unir dans la prière et partager leur chagrin.

« La tragédie emporte deux personnes le 9 janvier 2016 et il faudra apprendre à vivre sans eux. La vie de Sébastien Freymond ne se résume pas à une seule fin brutale. Elle s’achève sur une souffrance telle qu’elle ne laisse aucune chance à la raison. Au bout du chemin, un Dieu de grâce et de lumière apportera par son amour l’espérance et un jour viendra où nous nous souviendrons d’eux dans la paix ». Anne-Christine Golay, pasteure, réconforte par ces mots les cœurs d’une population en désarroi et infiniment triste. Les témoignages d’Emmanuelle, la fille de Sébastien et d’Alexandra, sa sœur, sont des larmes d’amour.

Le « Jorat Gospel » dans lequel chantaient Karine et Sébastien et le Chœur mixte de Thierrens « La voix des Campagnes », ont apporté la chaleur d’un message vocal. Pendant les chants, à travers les vitraux, un rayon de soleil tente d’illuminer le portrait de Sébastien posé sous la croix. A cet instant, l’on voudrait tant se réveiller de ce mauvais cauchemar, retrouver Sébastien et son beau sourire et oublier ce corps pudiquement caché dans son cercueil de bois. L’enfant du pays, né le 12 mars 1976 aimait la forêt, la nature, son troupeau. Après l’école d’agriculture il devient forestier-bûcheron pour la commune de St-Cierges puis travaille dans l’entreprise de Daniel Ruch. Deux graves accidents l’incitent à changer d’orientation et il se spécialise dans l’utilisation des moissonneuses batteuses. Il partage son activité avec la gestion du domaine de son papa. Chacun et chacune dans le village a partagé des moments privilégiés avec « Zozo ». Le gars sensible, discret, toujours prêt à aider celui qu’il rencontrait sur son chemin.

A sa fille, ses parents, son frère et ses sœurs, à ses enfants de cœur et leurs grands-parents, à sa famille ainsi que toutes les personnes touchées par cette tragédie, l’Echo du Gros-de-Vaud exprime ses sincères condoléances.

Dany Schaer

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Dany Schaer - Journaliste-photographe - Tous droits réservés ©2010-2024

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