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Les larmes « d’Ada » lavent le crime

Ada Marra pleure et implore son parti (PS) de faire preuve de courage
et de voter contre l’initiative UDC pour le renvoi des criminels étrangers

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Et les victimes ? Ada Marra verse des larmes pour les criminels étrangers et voudrait nous faire croire que ce n’est pas une manœuvre politique destinée à émouvoir l’auditoire. Une attitude qui ferait sourire s’il n’y avait pas de victimes. Des personnes souvent oubliées et pour lesquelles on ne se bat guère. Blessées, violées, tuées, les victimes d’actes criminels ont peu de poids dans la balance des valeurs de la politicienne de gauche.

Il n’est pas l’heure de montrer du doigt accusateur celle qui a de la compassion pour ceux qui sont arrivés aux limites de l’acceptable. Mais l’amour, l’espoir d’un autre demain, la confiance à reconstruire commencent à la porte des meurtris. Le plus grand risque du laxisme est de mettre leur vie en danger. La sensiblerie devient une menace dans la rue, la doctrine partisane une complicité.

Les larmes d’Ada Marra sont un affront fait aux immigrés venus en Suisse pour travailler. Des ouvriers qui respectent nos lois et nos coutumes. Elles sont la gifle de trop ! Conseillère nationale, fille d’immigrés italiens, membre d’un parti sensé défendre les plus faibles, elle joue la fibre du coeur pour défendre des criminels qui n’ont pas leur place dans notre pays. Cynisme ou inconscience, l’exhibitionnisme émotionnel manque singulièrement de sincérité.

Maniant le mouchoir avec habileté Ada Marra fait preuve d’une désinvolture inquiétante. Sourde oreille ou plus grave encore, ambition politique qui débouche sur un aveuglement coupable avec la bénédiction de son parti.

Dany Schaer

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Dany Schaer - Journaliste-photographe - Tous droits réservés ©2010-2024

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