Pailly

Un jeune politicien de 19 ans à Berne

Dimitri Allaz, président des Jeunes-Libéraux-radicaux Gros-de-Vaud, membre du comité des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisse a été élu avec brio au comité du PLR international. Le jeune banquier dynamique de 19 ans poursuit son parcours professionnel et politique avec détermination et enthousiasme.

Lorsque nous l’avons rencontré au Flon, nouveau quartier branché lausannois, sur une terrasse ombragée à deux pas de son lieu de travail, siège Romand de Raiffeisen Suisse, Dimitri Allaz nous a parlé de ses ambitions politiques et sa vie de jeune homme dans son village. «C’est vrai je pensais que cette élection arriverait plus tard dans mon parcours politique ». A 19 ans, voilà donc ce jeune homme de Pailly, au sourire désarmant, au comité des Jeunes Libéraux-Radicaux Suisses. «J’ai toujours rêvé de faire de la politique et je m’y suis préparé depuis tout jeune. Après ma scolarité à Pailly j’ai suivi mon apprentissage à la Raiffeisen d’Echallens que j’ai complété d’un stage linguistique au siège de la banque, à St-Gall, avant de rejoindre en juin 2016 le siège romand de Raiffeisen Suisse à Lausanne. A l’âge de 17 ans je me suis engagé en politique auprès des JLR Vaudois comme simple délégué au PLR ».

Son choix Raiffeisen, banque à dimension humaine, correspond à son tempérament, proche des gens. « Le PLR est aussi un parti que je considère proche des réalités vécues par la population tout en soutenant une économie forte dans le cadre d’un système suisse qui a fait ses preuves. Avec Ludovic, ami et vice-président des jeunes PLR vaudois nous avons souvent refait le monde et je me suis dit pourquoi ne pas me lancer. Je voulais avoir un point de vue général et acquérir l’expérience indispensable pour être élu ». Nous abordons justement la question délicate des alliances avec d’autres partis en vue des élections «Il est primordial de garder notre identité dans ce genre de situation, ce qui fait notre force et lorsqu’on fait des apparentements on doit agir de façon intelligente. C’est un jeu tactique passionnant ». Un sourire sur les lèvres du jeune politicien révèle un réel plaisir aux joutes verbales.

A l’horizon 2017-2018 une monnaie régionale pourrait voir le jour dans le district du Gros de Vaud. L’idée séduit le jeune banquier qui prend cette initiative comme une innovation. «Je soutiens l’agriculture mais je suis aussi pour l’innovation du monde agricole et une monnaie locale peut encourager le consommateur à consommer local et tisser des liens solides dans la région», ce qui se reflète sur sa position sur la politique internationale : « Je ne suis pas pour l’entrée dans l’UE mais on doit maintenir les accords bilatéraux avec l’Europe ». A l’image du Gros-de-Vaud qui se développe rapidement, Dimitri Allaz imagine sa région avec davantage de Start Up et rêve de voir des jeunes lancer leur propre entreprise. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir la fibre écologique « Je suis pour l’écologie en innovant mais pas en interdisant. Le co-voiturage est un exemple, limiter sa consommation personnelle de l’énergie domestique aussi. On peut responsabiliser les gens en démontrant les meilleures façons de faire et ne pas avoir peur de l’innovation. Les nouvelles technologies ouvrent un marché extraordinaire tout en limitant l’impact environnemental».

En évoquant sa jeunesse dans un village de campagne, préservé et à l’abri des turbulences du monde, Dimitri Allaz encourage ses amis à oser « La politique est un partage d’idées qui permet par la discussion de régler des problèmes ou du moins en atténuer les aspects dévastateurs comme les guerres. Les jeunes ne doivent pas avoir peur de s’engager c’est ainsi que nous pourrons faire changer les choses. Les responsables politiques doivent éduquer leur population. La radicalisation de jeunes trouve son origine dans l’ignorance et l’intolérance ». Pour se ressourcer Dimitri Allaz savoure son espace de liberté dans son village et dans sa région en profitant des fêtes de jeunesse avec des amis. Il y a des moments comme cela où la jeunesse d’un élu offre un nouveau souffle à la politique.

Dany Schaer

Novembre 2016