Après L’Affaire Scarpia, crime au théâtre de Genève, Robert Jordan nous emmène aux
abords de la rade pour une affaire de crimes en série. Entre résurgences templières,
formules alchimiques, franc-maçonnerie et dérives sectaires, le commissaire Passard
aura grand besoin de l’érudition de son ami Roland Jaquin, pour démêler l’écheveau
de cette terrible affaire.
Le décor est planté, Genève et sa rade, un tireur d’élite qui, une fois son tir
mortel effectué, rejoint sa victime et dépose sur son corps cette espèce de drapeau
avec une croix pattée et une inscription mystérieuse « IGNE ». Dans ce second roman
Robert Jordan s’intéresse aux sectes. Une enquête qui fait remonter à la surface les
tragiques événements des années 1990, encore dans toutes les mémoires.
Dans « le Rituel du Sniper -crimes en série dans la rade de Genève», je m’intéresse
davantage au concept des sectes qu’au tireur en série lui-même. De façon générale
l’Histoire me passionne notamment les événements qui se sont déroulés à Genève.
C’est ma ville, elle a contribué à mon évolution personnelle puis professionnelle et
enfin à la réflexion qui m’a amené à l’écriture sur le tard. Aujourd’hui j’habite
Cugy avec ma compagne et l’écriture est devenue mon « pain quotidien ». J’écris à la
maison, isolé dans ma « bulle ». Le polar est une évasion. Il est vrai que des
choses épouvantables se passent … ça fait partie du monde de l’imaginaire. J’ai la
chance que ma compagne s’intéresse à mon travail. Elle relit tout et donne aussi son
avis ». Très prolifique Robert Jordan a toujours 2 ou 3 livres en ébauche. « Même
quand je suis en voyage j’ai mon petit carnet dans lequel je note quelques flashs
d’inspiration », avoue l’auteur en riant.
Pour son premier roman, « L’affaire Scarpia » Robert Jordan avait situé l’action
dans le cadre du Grand-Théâtre de Genève. Après des études d’ingénieur en génie
électrique il voyage de par le monde pour une firme fabriquant des turbines
hydrauliques et en 1969 il entre comme responsable technique au Grand-Théâtre de
Genève. « Cet endroit avec ses mystères, ses bruits feutrés, ses ombres et ses
lumières collait bien au récit de mon premier roman. Le 1er mai 1951, lors de
l’incendie du Grand Théâtre de Genève je vivais dans le quartier et avec notre
maîtresse d’école nous étions allés voir sur place. J’avais été marqué par l’action
du commissaire de police et je voulais situer l’action de mon premier livre dans ce
quartier ».
Les polars de Robert Jordan vous passionnent ? Vient de paraître « La Compagnie
Meurtrie » Les meurtres de l’Escalade. Un troisième roman dans lequel le
commissaire Passard va être plongé dans une nouvelle enquête au cœur de la fête de
l’Escalade.
Robert Jordan : L’affaire Scarpia ; Le Rituel du Snipper ; La Compagnie Meurtrie,
aux éditions Amalthée. En librairie ou
www.editions-amalthee.com
Dany Schaer
Décembre 2018
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