Goumoëns-la-Ville
Valentin Dubach, un passionné de drone
Pour le jeune médiamaticien, passionné d’images et
d’objets volants, le drone permet de créer des choses qui n’ont
pas encore été faites du point de vue artistique. Un monde vu
d’en haut qu’il explore depuis plus d’une année. Se performer
spécialiste de l’image à l’aide d’un partenaire volant est une
perspective sérieuse dans le domaine de l’art et du spectacle.
Abandonnant dans une armoire ses hélicoptères miniatures et
autres jouets volants qui ont fait le bonheur de son enfance,
Valentin Dubach découvre aujourd’hui le potentiel des drones. Un
instrument volant qui lui permet de réaliser des images sous un
angle inattendu et d’une grande beauté. « Il y a encore deux ans
je n’imaginais pas le nombre d’applications possibles. En
rajoutant des caméras le drone s’intègre parfaitement dans la
nature. L’utilité est le déplacement facile et rapide et en
toute sécurité». Nous l’avons rencontré près du Château d’eau
par un temps idéal pour une démonstration. Cette curieuse
araignée volante, une fois sortie du coffre de la voiture, n’a
pas mis plus de 8 minutes pour être prête au décollage.
Mediamaticien en cours de formation complémentaire pour
l’obtention d’un diplôme de Web Project Manager, Valentin occupe
un poste à 90% à l’Office du Tourisme vaudois. « Il n’est pas
exclu que le drone puisse être utilisé dans le cadre de
manifestations ou autres fêtes touristiques dans l’avenir.
L’équipement est financièrement accessible mais il faut suivre
des règles bien précises en matière de sécurité et c’est en
pratiquant avec d’autres personnes plus expérimentées que l’on
apprend ». La législation oblige l’utilisateur à contacter une
RC, garder en vue l’engin et ne pas voler à plus de 100 mètres
de haut. Muni d’un GPS intégré, le drone peut, en cas de panne
de la commande ou des piles, revenir seul à son point de départ.
Un système lui permet de savoir où il se trouve et à quelle
altitude. Il en demeure pas moins qu’il demande une attention
particulière et soigneuse pour un bon fonctionnement. Un guide
d’emploi sur ordinateur permet une maintenance adéquate. Pour
l’heure son autonomie de vol est encore limitée et la capacité
de recharge des batteries reste à l’étude.
Comment est née pour vous cette passion du drone ? C’est
la nouveauté, accéder à l’impossible. Le drone est un 3ème œil
qui permet tout ce que l’on ne peut pas faire pour des raisons
physiques.
Votre avenir vous le voyez comment ? Développer cette
technique volante dans le domaine artistique. Offrir la
possibilité de réaliser des images lors de mariages, fêtes
diverses ou dans la perspective d’exposition ou de spectacles.
Et qui sait peut-être un jour m’installer comme indépendant et
développer mon propre style. Le drone permet aussi les contacts
et les échanges avec d’autres passionnés.
Un drone pour chacun ? Sans doute pas demain mais la
révolution de la vie des gens grâce au drone va s’inscrire petit
à petit dans notre paysage.
Valentin Dubach, Thierrens, valentin1454 gmail.com
ou
www.valentind.ch
Dany Schaer
Paru dans l’Echo du Gros-de-Vaud et le Journal de Moudon
Février 2014
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