Bottens
Pittet Construction SA, construire pour l’avenir…

Naturellement, dans le temps et avec sang froid. Sous la
houlette de son jeune patron Frédéric Pittet, l’entreprise
P.Y.Pittet & Fils Construction organise un « chantier » 25 ans
et invite son personnel à faire la fête à la grande salle. Un
quart de siècle qui se traduit par un échange d’idées, la
motivation de tous et le respect du client.
Tout a commencé en 1985 avec Pierre-Yves Pittet. Un homme de
métier qui réalise un parcours exceptionnel et mène l’entreprise
de main de maître. En 2003, son fils Frédéric prend les
commandes après le décès de son papa. Un challenge important
pour le jeune homme de 31 ans qui a déjà l’étoffe du patron et
l’ambition de poursuivre sa route dans l’entreprise familiale.
Son vœu préserver les valeurs qui ont fait et font le succès de
la société.
Frédéric Pittet est entouré de son équipe composée d’une
septantaine d’ouvriers dont certains sont venus de l’étranger et
travaillent dans l’entreprise depuis de nombreuses années.
«Cette petite réunion d’amis est la façon que nous avons trouvé
de vous remercier pour votre collaboration. Sans vous, il nous
serait impossible de continuer à progresser ». La majorité des
ouvriers sont originaires de pays méditerranéens, Portugal ou
Espagne, Giuseppe D’Angelo vient d’Italie. Il conduit les
grosses pelles mécaniques de Bottens depuis 15 ans. Et la
dernière en date vient juste d’arriver. Flambant neuve elle
attend son chauffeur devant l’entrée.
« Construire pour l’avenir, naturellement, dans le temps et avec
sang froid ». C’est ainsi que Frédéric Pittet explique son
concept : « Nous construisons écologique, développement durable
et sommes attentifs à l’évolution des matériaux, un regard
permanent tourné vers l’avenir. Naturellement, est une pensée
vers mon père. C’est avec le cœur que j’ai eu envie de continuer
ce qu’il avait entrepris pour nous. Ce savoir faire faire nous
devons le transmettre à travers le temps. Il est vrai que tout
s’est fait rapidement. Il fallait avancer et les bases de
l’entreprise étaient solides pour que tout fonctionne. Du sang
froid il en fallait certainement. »
La profession a-t-elle beaucoup changé en 25 ans ? Les
rapports de confiance de l’époque ne sont plus les mêmes. Il
suffisait d’une poignée de main pour conclure l’affaire.
Aujourd’hui les contrats doivent être signés si l’on ne veut pas
avoir des déboires. Je dirai qu’avant les sentiments étaient
plus forts que l’argent.
Le métier de maçon est-il encore attrayant pour les jeunes ?
C’est un métier fabuleux mais peu de suisses sont
intéressés. Avec notre main d’œuvre étrangère nous avons mis en
place un système de réseau. Les personnes en place font appel à
des ouvriers qu’ils connaissent et nous proposent ainsi de
compléter les effectifs. Une organisation qui maintient une
harmonie au sein des équipes. Nous avons des chefs de chantier,
des contremaitres qui sont avec nous depuis des années. C’est un
système simple, solide, solidaire.
Les femmes sont-elles intéressées par les métiers de la
construction ? Certaines font l’apprentissage de maçon mais
on les trouve plutôt dans les professions comme architecte ou
ingénieur. Un regard différent sur le bâtiment et une
collaboration toujours très enrichissante.
Pour les membres de la Municipalité, l’entreprise Pittet est un
pilier central en matière de création d’emplois au sein du
village. « D’autant que la région est en plein boum en matière
de constructions et ce n’est pas prêt de s’arrêter », assure
Madame la Municipale Raymonde Gyser, chargée des bâtiments.
Le boss passe, serre les mains, un vrai bain de foule pour
continuer à vivre à 100 à l’heure et mener son entreprise au
succès. L’enthousiasme qui l’anime depuis le début est bien
vivant. Un homme de passions contagieuses qui estime avoir
réussi à faire fructifier son entreprise. Une brique d’or pour
encore les 25 prochaines années.
Dany Schaer
Paru dans l’Echo du Gros-de-Vaud, novembre 2010
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